■ Restauration (conservation)
Car elle s’applique aux biens culturels et artistiques, la restauration ne peut se réduire à une simple réparation de routine, parfaitement mécanique, ni s’apparenter à une réfection subjective, sans recul. Si l'intervention du restaurateur suggérait dans le sens commun de rétablir tout ce qui a été perdu, elle donne aujourd'hui priorités aux traitements destinés à préserver et soigner l'oeuvre, et lui restituer sa lisibilité.
La réintégration "illusioniste", toujours documentée, est à cet égard pratiquée de façon restrictive, en seul cas de pertes mineures ou à la demande du particulier.
Copie altérée d'un tableau de Sassoferrato. Cliché avant restauration, détail des lacunes.
Détail du visage après restauration. remise dans le plan, refixage et réintégration.
Les pigments sont posés suivant leur opacité. Les teintes les moins transparentes sont préférées en sous-couche, inversement à l'enchainement réel des touches, ici.